Arrière et châssis
Les véhicules dans la Rome antique
Voici notre chariot vu de l’arrière.
Une planche pour porter des bagages se distingue bien. La question de leur sécurité pourrait venir à l’esprit.
Bien que cela ne soit pas très visible sur cette photo, la caisse ne repose pas sur les essieux, mais elle est suspendue par des courroies attachées au sommet de ferrures rivées sur les essieux. Ici, l’on voit l’essieu arrière du véhicule.
Voir la page suivante pour le détail de la suspension.
La voiture se dirige vers la droite de la photo.
Le châssis est composé d’une poutre centrale sur laquelle reposent les essieux avant et arrière.
En dernière page de cet article, vous verrez un schéma explicatif.
Vous pouvez distinguer le patin de freinage (cercle) de la roue arrière (celle de gauche) et en bas de cette roue : la barre du « frein à main » (flèche).
Nous voyons ici le train avant de la voiture.
Le long de la roue droite, on aperçoit le système de direction.
Une barre parallèle à la roue (1) est soutenue par une barre perpendiculaire (3) et tenue par un rivet pivotant. (1)
Cette barre passe sous la poutre de l'axe (2) et s'attache de la même manière sur une autre barre le long de la roue gauche. (4)
Ces trois barres forment, avec une quatrième non visible, un rectangle lorsque la voiture va en ligne droite.
Dans les virages, ce rectangle se déforme en losange, permettant aux roues de rester parallèlle entre elles.
Voyez en haut de la roue de droite, une barre de fer attachée sur la caisse. (5) Nous la retrouverons dans la page suivante.