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Suspensions

Les véhicules dans la Rome antique

Paré pour supporter les cahots

 

 

Une solide barre en U (1) repose sur l'axe central et se termine par une ferrure (2) munie d'anneaux sur lesquels s'attachent des courroies.

 

 

 

 

Voici la suspension arrière:

Sur la ferrure, au sommet de la pièce en U, s'attachent deux courroies solidement fixées à la caisse par deux crochets.
Ceux-ci sont les extrémités de deux barres de fer qui passent sous la caisse pour la soutenir et que l'on retrouve de l'autre côté de la voiture.

Vous constatez que la caisse ne repose sur aucun essieu.

 

 

 

Examinons à présent la suspension avant.

Comme les roues tournent, la distance de la caisse à la ferrure qui supporte les courroies augmente si l’on tourne du côté opposé et diminue dans le cas contraire.
Les points d’ancrage des courroies doivent donc pouvoir se déplacer le long de la caisse de la voiture.

C’est ce que nous montre cette photo.

Les courroies sont attachées à des anneaux passés autour d’une barre fixée sur la caisse.
Ces anneaux coulissent selon la direction prise par le chariot. De la graisse animale devait en favoriser leur déplacement.

Ingénieux système qui a plus de 2.000 ans et qui a été perdu au cours du Moyen-âge pour être retrouvé au 18°/19° siècle sur certains carrosses.

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